Vous êtes-vous déjà demandé comment votre ordinateur réussi à communiquer avec votre imprimante ? C’est grâce au langage de description de page.

Les langages de description de pages interprètent l’information que l’ordinateur envoi à l’imprimante. Il en existe deux types principaux, les voici.

Le Langage PCL

Le langage PCL, pour Printer Command Language, est l’un des deux principaux types de langage de description de page. Son principe est qu’il est constitué de séquences binaires. Par la suite, les caractères sont transmis grâce à leur code ASCII. Puisque tout ceci ne fait peut-être pas de sens pour un débutant, une séquence binaire est tout simplement une suite ordonnée, séquencée, d’instructions ou d’éléments qui proviennent de l’ordinateur. Le code ASCII est l’ « American Standard Code for Information Interchange ». C’est une norme de codage de caractères en informatique, qui fut son apparition dans les années soixante. Elle est composée de 128 codes à 7 bits, dont 95 caractères imprimables. Ces codes sont donc très limités et comportent certaines ponctuations ainsi que les lettres et chiffres arabes en majuscules et minuscules.  À cause de cela, le langage PCL était donc, vous l’aurez deviné destiné à un usage simple d’imprimantes à jet d’encre, ceci à partir de 1984. Différentes versions ont ensuite été créées pour les nouveaux types d’imprimantes.

Le langage Postscript

Le langage Postscript fut à l’origine uniquement pour les imprimantes Apple LaserWriter. Il fut toutefois développé par Adobe et est rapidement devenu le langage standard de description de page. Il permet aux plateformes de communiquer ensemble grâce à un fichier qui comprend tous les éléments de la page. Ceci comprend les textes, les images, les couleurs, etc. Il fonctionne par formulations vectorielles, un procédé mathématique à la fois de géométrie et d’algèbre, utilisé en informatique pour parler de compositions d’objets géométriques auxquels sont associés des traits spécifiques tels que des lignes ou des formes. Il traite aussi les images matricielles, soit des éléments graphiques définis points par points où chaque pixel est associé à quatre couleurs primaires, ce qui fonctionne mal pour les agrandissements d’image, mais bien pour des éléments simples. Ce problème se nomme l’effet escalier. Il n’est pas présent dans les formulations vectorielles, toutefois plus coûteuses et lourdes à procéder dues à leur complexité.